Mina Thanatos
\\ Démon //
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![Mina Thanatos, Harpie, pour vous servir. [terminé] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) |  Sujet: Mina Thanatos, Harpie, pour vous servir. [terminé] Jeu 23 Juil - 21:39 | |
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I. Identification
Prénom et NOM :
Mina THANATOS (pas la peine de crier!)
Age :
16 ans
Classe :
1ère année
Race :
Démone (Harpie)
Orientation sexuelle :
Bisexuelle
Un poste particulier ?
II. Physique
Ne vous fiez pas à ces airs ahuris de petite fille ou à ce grand regard de créature angélique, cette fille est un démon tout ce qu'il y a de plus dur et saura vous faire payer le moindre écart. Un corps de rêve monté sur deux longues jambes galbées, pas trop tannées ni trop pâles, juste ce qu'il faut, et un minois enchanteur, elle possède tout des pieds à la tête qui peut vous troubler au premier regard. Une longue chevelure blonde, ondulée, encadre un visage poupin, orné de deux grands yeux bleu océan et d'une jolie bouche en cœur. Elle affiche toujours cette même moue innocente, mais ne se gêne en revanche pas pour avoir une attitude parfois déplacée. Vous qui vous fiez à son allure de sainte nitouche, sortez de votre mièvrerie, cette fille n'est pas une madone. Elle vie, rote, pète, se gratte les fesses et se cure le nez autant que n'importe quel être humain sur cette planète, mais vous ne vous en rendrez certainement pas compte et pour cause, sa nature créé une illusion tout autours d'elle. Sous ce masque innocent de beauté et de timidité se cache une peau écailleuse, un bec monstrueux orné de trois belles rangées de dents et deux yeux globuleux, rouges, luisants dans l'obscurité, car telle est la force de cette harpie. Ordinaire et satisfaite, elle reste cet être pur et mal élevé qui se goinfre sans prendre le moindre gramme, contrariée, mise à mal, ou pire! Ignorée, elle devient une bête de sang qui d'un seul coup de serre vous décapite.
III. Caractère
Son caractère est tout ce qu'il y a de plus candide et innocent, elle est tout simplement incapable de contrôler sa véritable nature de harpie séductrice. De nature, il se dégage de chaque pore de sa peau douce une odeur différente pour chaque personne qui la respire, et l'attire, comme une abeille sur du miel. Elle est en réalité un danger pour tous, et surtout pour elle-même, ses yeux sont son arme à double tranchant qui risque à tout moment de se retourner contre elle. Elle se montre toujours très prudente avec les inconnus et s'amuse à manipuler les plus faibles, il est après tout simple de tout avoir sur un plateau d'argent lorsqu'on est une bombe de phéromones vivante. Cependant, il suffit que quelqu'un hausse un peu la voix pour qu'elle se trouve en situation de faiblesse, et alors là, attention. C'est encore une gamine, dans le sens où elle ne maîtrise absolument pas ce qu'elle est, la peur, l'amour, ou une émotion trop forte influe directement sur son illusion, et alors sa colère n'a pas de fin. On raconte que le premier à l'avoir fâchée fut son père, et que pour cela il disparut le jour de son anniversaire, alors qu'il lui avait refusé un cadeau. Mais il ne faut pas croire toutes ces rumeurs, avec ses amis proches, elle peut se montrer douce et gentille, rassurant toujours d'un sourire lorsqu'on hésite ou démentant d'une voix claire lorsqu'on se trompe. Elle n'est pas vraiment exigeante, à part peut-être avec elle-même, mais à la manière d'une enfant, lorsqu'on lui accorde la main, elle prend tout le
bras,et cela lui a déjà valu quelques ennuis.
Son comportement avec son entourage peut parfois être assez ambigu. Tantôt douce comme un agneau, la seconde d'après plus exaspérante que cette mèche folle qui vous pend sur le nez lààà alors que vous n'avez pas de brosse sur vous, elle vogue entre les humeurs comme sur une vague houleuse et dangereuse. Il suffit d'un rien pour la contrarier, d'un rien pour la rendre heureuse, elle s'amuse de rien mais ne rit pas pour rien et surtout ne vaut pas rien! Mina a une assez haute estime d'elle-même, mais devant l'être qui devra remplir sa vie, elle se fait douce, câline, aplatie par la nature. Elle n'a pas beaucoup d'amis, du fait de ses humeurs et de ses crises qui, lorsqu'elle est contrariée, sont un véritable calvaire à gérer. Capricieuse, c'est cela, elle est capricieuse.
IV. Histoire
Situation professionnelle : Elève de Première année
Ceux qui n'ont jamais entendu parler des harpies, ou bien qui ont épié les conversation, à voix basse, au détours d'un couloir, sont nombreux. Elles sont la honte des humanoïdes, la crainte de tout homme, la hantise de toute femme, et à la fois la vénération et le rêve vivant de tous ceux-là à la fois. On raconte qu'elles sont si belles qu'on en tombe à genou, et si cruelles qu'on en perd immédiatement la tête, mais ce qu'ignorent les livres, c'est qu'à n'importe quel moment, une harpie est susceptible de voir le jour. Il suffit d'un homme, d'une femme, et d'une dispute.
Madame Aggelos rentrait très tard de son travail, comme tous les jours de la semaine. Elle travaillait pour quatre payée une misère en attendant que son époux trouve enfin à qui vendre ses tableaux. Au point qu'il devait parfois avoir plusieurs réunions à la maison, et qu'elle s'arrangeait alors pour rentrer le plus tard possible chez elle. Ce qu'elle ignorait alors, c'est que ses clientes faisaient bien plus que luia cheter des tableaux...
Un soir de décembre, où on l'avait laissée partir plus tôt, elle s'était rendue à son domicile, une boîte de gateaux sous le bras. Enceinte de cinq bons mois, elle tenait bon tous les jours pour faire plaisir à son cher et tendre.
"Non? Elle n'a quand même pas cru ça? Mon cher Edward, votre femme est une belle idiote."
Son oreille collée à la porte d'entrée de l'appartement, Aurore épiait comme un voleur ce qu'il se passait chez elle.
"Je peux vous jurer que si, enfin, ça m'arrange que vous preniez mes croûtes en échange d'un peu d'argent, elle croit à une folie moderniste et me trouve du génie, mais il n'en est rien, en réalité ce sont de plus belles muses qui me donnent du succès vous savez...
- De plus belles muses? Vous en avez donc d'autres?
- Ne vous en faites pas divine créature, vous êtes ma préférée d'entre toutes, (et peut-être celle qui me paye le plus)"
Les informations se succédaient dans l'esprit d'Aurore. Devant elle, l'homme avec qui elle construisait peu à peu sa vie venait d'avouer. Elle n'était qu'un porte feuille, une poule pondeuse excentrique et crédule. Sans essuyer les larmes qui lui coulaient le long des joues, elle prit la hache qui se cachait derrière le tas de bois pour l'hiver et entreprit de défoncer la porte.
SCHTAK. Un hurlement retentit à l'intérieur. Qu'est-ce que c'était? Rien, juste le chien du voisin voyons... Le chien du voisin? Voyant rouge, Aurore poussa un hurlement et abattit sa hache sur la poignée de fer qui, dans sa hargne, céda sans plus de façon. La porte était ouverte. Lentement, très lentement, elle bascula. Pour accélérer cette torture, Aurore donna un coup de talon dans ses gonds. Avec un craquement sinistre, la porte de l'appartement 131 s'effondra.
"EDWAAAAAAAARD...."
Son ton ne laissait rien, mais vraiment rien présager de bon. La vieille peau qui devait servir de maigre revenu et de fourre-bite à son maris était recroquevillée contre lui, en proie à une panique sans nom. La jeune femme, en proie à une haine froide et meurtrière, sortit sous leurs yeux ébahis... un paquet de cigarette.
La première bouffée de fumée depuis cinq longs mois fut un véritable plaisir pour Aurore qui pour un instant tourna le dos aux deux fautifs. Intérieurement, une petite voix lui soufflait de tout pardonner, de fermer les yeux. Une autre faisait rage, lui hurlant de s'en débarrasser au plus vite.
Silence.
Enfin, elle se tourna, avec une lenteur presque effrayante, et les toisa de son regard bleuté.
"Que tu me trompes, soit, je le conçois, c'est vrai que dans ma situation je ne suis pas de toute beauté...
- N... non, ne dis pas ça ma douce, tu sais que j'aime ton... petit nez, et tes yeux, et...
- SILENCE, TA GUEULE EDWARD!"
La hache s'abattit entre les jambes de celui-ci, si bien qu'il se mit à hurler comme une donzelle en présence d'un mille-pattes et monta sur le dossier, blanc comme un linge.
"Mais que tu me trompes avec CA!" Elle pointa sa hache sur la vieille, qui cliquetait de peur. Ses bijoux s'entrechoquaient à un rythme effréné, elle devait avoir plus peur que tout à cet instant.
"Ca, ses cheveux teints et son brushing tellement pathétique qu'on dirait une perruque, vieille peau toute frippée, des taches de vieillesse et ces... bijoux en faux argent... tu pues le vieux fric blanchi à plein nez saloperie..."
Son visage étiré d'un large sourire se rapprocha du sien, suffisamment près pour qu'elle se mette à pleurer.
"Arrête, Aurore, ma puce, ne fait pas de connerie..."
Connerie? Le visage de celle-ci s'attendrit un instant, elle sourit à la vieille qui sembla reprendre des forces.
"Promis, aucune connerie."
Son poing s'abattit violemment sur le nez triple centenaire d'après elle. Sous les gémissements de sa victime, elle s'en retourna à la porte, et écrasa enfin son mégot.
"Je te quitte, chéri."
Et d'un geste souple que ses deux victimes suivirent, elle lança sa hache qui tournoya longuement... avant de se planter juste entre les deux yeux d'Edward. Un hurlement déchirant de la vieille lui tira un sourire jubilatoire des plus délicieux.
"Vous l'avez tué, VOUS L'AVEZ ABATTU, SALE MONSTRE!"
Sans répondre, Aurore claqua la porte et partit en courant.
Quelques mois plus tard, Mina vit le jour. La plus belle créature du monde selon sa mère, la plus adorable des mignonnes selon son nouveau père. Le meurtrier d'Edward ne fut jamais retrouvé. La vieille ayant viré folle, on l'avait enfermée en asile, sûr et certain qu'elle l'avait tué par jalousie et qu'elle avait éliminé sa femme en prime. Aurore changea de nom, d'identitée, de vie, et éleva ce qui en réalité était une harpie. Déjà remplie de haine et de mépris envers les hommes, elle les regardait vieillir et grandir, tromper, s'égarer, et toujours... mentir.
On n'avait pas vu une petite aussi gracieuse depuis bien des années dans les écoles de sa commune. Un ange aurait fait pâle figure auprès d'elle, et pourtant personne ne voulait l'approcher. Elle ravissait les parents, les garçons lui offraient tout ce qu'elle voulait, mais elle tapait à côté les autres filles. Elle voulait, comme elle disait "son armée d'amoureux" pour la défendre contre ces "vieilles voleuses" Avec le temps, et l'âge, sa conception du monde changea, et enfin vint le jour fatidique, celui où, en une heure, sa vie bascula.
Elle était en compagnie de Guillaume et Arthur, ses prétendants du moment si on pouvait les appeler comme ça, mais d'autres avaient des vues sur eux, et elle eut beau pousser au maximum ses charmes et son regard, rien n'y fit, ils partirent vers les autres. Elle fut elle-même étonnée de sentir son visage s'étirer d'un sourire, et suivit ses soit disant amis. Son sourire s'étira d'avantages, grimpant jusqu'à ses oreilles, elle étouffa un gémissement sourd en sentant le coin de ses jolies lèvres se découdre. Que lui arrivait-il?
Personne ne semblait avoir remarqué son changement soudain, les autres riaient de bon cœur devant elle, ce qui la faisait littéralement enrager. Elle sentit une douleur intense dans la mâchoire, ce qui la fit grogner, l'instant d'après, elle s'effondrait. Une voix sourde grondait. Alors que ses larmes coulaient, ses jolies lèvres s'étirèrent, et laissèrent un bec monstrueux prendre place, ses cheveux doux, soyeux, et d'une blondeur tellement claire qu'on la dirait blanche, devinrent une masse de plumes longues et acérées.
Sous les hurlements des autres, la harpie se leva. Ses pattes à sabots couvertes d'écailles, son corps tout entier recouvert d'une peau reptilienne, son air effrayant et plein de haine. Lentement, son bec s'entrouvrit, elle poussa un hurlement qui vrilla les tympans de la population alentours. Devant tant de peur, elle ne put s'empêcher de rire, et d'une serre, elle en abattit trois.
Ce soir-là, Mina ne rentra pas chez elle. Sa peur et sa haine s'enfuirent lentement de son visage, elle ne possédait plus que ce mystérieux sourire, figé là sur ses lèvres pulpeuses. Elle erra longtemps dans les rues froides et sombres de la ville, marchant toujours plus loin, frappant deux ou trois agresseurs, hurlant, sortant des bonnes mœurs. Pour une fois, Mina vivait. Elle n'avait plus à bien se tenir, à respecter les autres. Le soir de son seizième anniversaire enfin, elle arriva devant une étrange école. Construite à l'ancienne et attirante au premier regard, elle était entrée à pas feutrés dans cet établissement. Ce qu'elle y vit la cloua sur place. Des hommes à moitié humains, d'étranges créatures aux dents pointues, des filles plus poilues que des loups, des personnes entièrement bandelées, et même, même des anges se trouvaient là.
Aucun humain ne pouvait rester comme ceci, à ne rien dire, et pourtant c'est ce qu'elle fit. Pourtant, elle avait l'impression et la conviction que tout ces jeunes gens lui ressemblaient, et qu'elle faisait partie d'eux. La petite voix nasillarde au fond d'elle lui grogna un "bienvenue chez toi" auquel elle répondit par ce même sourire énigmatique.
"Bonjour, je suis Mina Thanatos, et j'aimerais apprendre dans votre école."
Tels furent les mots qui fermèrent sur elle les portes de l'école. Elle y était entrée.
V. Vous
Surnom ou Prénom : Mina ou Amaranth, comme il vous plaira ^^
Age : 16 ans
Découverte du forum ? Merci Maki ^^
Code : Validé par Lihann
Dernière édition par Mina Thanatos le Ven 24 Juil - 13:39, édité 5 fois | |
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