La clé du savoir [Pv : Akira ]

[Hrp: Tout ça pour... juste ça. - A honte - Uais, c'est court mais bon, le temps de lancer la chose et je m'adapterais à ton débit. En attendant, Gomen T^T]

Peu importe l’heure, le jour, c’est bien ici qu’on avait le plus de chance de trouver Sélène. C’était d’ailleurs l’une des choses les plus remarquable chez elle, cette engouement pour les études.
Cela faisait déjà plusieurs heure que la créature avait trouvait refuge dans la bibliothèque en oubliant certainement le cours du temps. Tellement qu’elle en avait oublié la présence des autres. Quoique, oublier était un bien grand mot. Comment le moindre battement de cœur pourrait lui échapper ?

Dans un coin tranquille de la bibliothèque, proche de la réserve, la donzelle avait réquisitionnée une table pour elle seule. A voir le nombre de chaise autour, elle était faite pour accueillir six à huit étudiants. Mais qu’importe. La surface de la table était jonchée de livre, entrouverts pour la plupart, retournés pour d’autre ou empilés les un sur les autres au bord de la table. C’est devant la seule chaise qui semblait avoir été utilisé que se trouvait de quoi écrire et quelques feuilles sur lesquelles des notes y avaient été inscrites. Mais personne à l’horizon.
Pour ça il fallait chercher un peu et avec le calme qui régnait dans la pièce, il n’allait pas être bien difficile de trouver Sélème.

« Toi qui, comme un coup de couteau,
Dans mon cœur plaintif es entrée ;
Toi qui, forte comme un troupeau
De démons, vins, folle et parée… »

Un soupire suivit. La voix était mélodieuse quoiqu’un peu rocailleuse pour le coup.
Assise à même le sol, les jambes étendues sur celui-ci, la créature avait sur ses cuisses un petit livre. Les mains reposaient sur le sol, la paume tournée vers la terre, les yeux clos.

« Hm. J’aurais pris grand plaisir à vous rencontrer. »

Souffla-t-elle tout à coup bien souriante.

hrp-Pas grave Sélène chan ^^

Le monde, Akira détestait qu'il y ait du monde autour de lui dans les lieux remplis de personnes aussi étranges qu'imprévisible, expliquant sa présence dans la bibliothèque lors des périodes nocturnes. Les études ? Notre ami adorait tellement ça, que même à la place de dormir copieusement, comme n'importe quel adolescent de son age, il se dédiait à la chimie sur des expériences de plus ou moins dangereuses qui ne l'avait jamais effrayée. Insouciance me direz vous, mais Aki avait une soif d'apprendre que même apprendre les définitions du lexique de son bouquin de chimie ne lui suffisait pas loin de là. Sentir le papier vieilli par le temps était d'un grand réconfort pour notre lycéen, qui ouvrit faiblement la porte, et zigzagua entre les couloirs artificiels que créaient les surplombantes étrangères, qui menaçaient de s'écrouler, si une personne mal intentionnée taperait dedans. Les pieds de l'aristocrate se dirigèrent rapidement certes vers le rayon physique, pour y tirer un livre sur le thème de l'espace. La couverture assez abimée, représentait une galaxie, avec en titre: L'univers des étoiles par Antoine Miller.

Subitement, il entendit une voix mélodieuse qui enchantèrent son sourire d'un air amusé, car la personne qui devait la prononcer devait être plutôt gamine, sans savoir que se cachait une jolie femme. Il s'approcha dans l'obscurité et remarqua une table où personne n'était installé, mais il y avait un sacré bazar sur celle ci. Puis, malgré toute les chaises rangées, une n'avait pas copiée ses cousines, donc il se rapprocha pour la ranger en pensant que cette personne était malpolie, puis son regard lilas trouva quelques parchemins, qui ornaient quelques écritures qui le fit rire discrètement, vu qu'une fille se trouvait assise sur le sol, les jambes écartées. Puis, elle se décida à soupirer en disant qu'elle avait du plaisir à le rencontre, ce qui surprit notre aristocrate qui se demandait comment elle avait fait pour sentir sa présence alors qu'il avait été aussi discret qu'une mouche sans le bourdonnement. Il se rapprocha en frappant des mains, puis lui dit doucement:

"Bonjour, je serai ravi de vous rencontrer moi aussi, et apprendre à faire connaissance, mais comment vous appelez vous curieuse demoiselle ? Comment avez vous senti ma présence aussi ?"